Le
droit des personnes et de la famille
regroupe l’ensemble des règles applicables aux personnes physiques et à leurs interactions. Plus particulièrement, il encadre les relations personnelles des membres d’une même famille.
Néanmoins, on ne peut réduire l’activité d’un avocat en droit des personnes et de la famille à l’application de règles de droit.
Depuis près de 20 ans que j’exerce cette profession, j’ai appris en toute humilité qu’il n’existe pas un schéma familial idéal ou parfait, mais une pluralité de situations, de familles sans qu’aucune ne soit ni mieux ni moins adaptée qu’une autre. Elles doivent cependant toutes trouver dans le droit, la règle ou le cadre qui leur permettra d’évoluer positivement et le cas échéant de trouver une réponse à leurs difficultés.
Je m’efforce donc d’appréhender le plus possible l’ensemble de la situation qui m’est exposée, de prendre en considération les personnes dans leur singularité, mais en reconnaissant à toutes une valeur certaine.
Je transpose ainsi en droit les questions posées par mes clients et m’efforce toujours de proposer les solutions qui leur sont personnellement adaptées et des plus pertinentes.
Le recours au juge demeure-t-il encore dans ce contexte, une nécessité absolue ?
Vraisemblablement pas. Je me suis donc formée à
la médiation, au processus collaboratif et à la procédure participative afin d’élargir le champ de mes compétences et de pouvoir encore mieux assister et accompagner mes clients.
Néanmoins, le juge doit rester le dernier garde-fou aux situations particulièrement conflictuelles dans lesquelles le dialogue reste impossible pour diverses raisons et je m’attache alors à ce que cet accès au juge soit possible pour tous les justiciables qui me font confiance, en les accompagnant avec détermination et pugnacité.